Des matières qui s’exhibent,
se déroulent, s’enroulent,
pointent, dans l’intimité de leurs taches de rousseur,
de rougeur, ou de rouille…
Des matières tordues, tendues, vrillées, soudées…
Des matières en plaques, en nappes, en grilles…
Des matières aux géométries totales,
figurant l’organisation primale
de quelque tableau atomique ou chimique…
Des matières essentielles qui sont là,
abandonnées dans leur nudité
alors que leurs seuls destins seront d’être cachées,
ossatures invisibles condamnées
au secret de l’enfouissement… |