Après la première « trouvaille » un peu accidentelle
des textes déchirés, (voir « boitasexe » dans « les boîtes »),
et l’étonnement devant la force évocatrice
de certaines images, (voir « nature ? » dans « photographies »),
l’envie m’est venue d’aller plus loin
avec ces accumulations de fruits et de légumes,
ces grouillements de crevettes ou ces écorchés de lottes,
et d’interroger ainsi « l’objet pornographique ».
Chercher à maîtriser le processus de déchirement
pour accroître son potentiel d’évocation.
Introduire de la « non-image » dans son « anonymat »
par des à-plats de couleurs.
Puis, faire apparaître du texte.
Chercher les rythmes dans ces trois composants
pour qu’ils « disent » chacun avec sa voix.
Augmenter petit à petit l’importance du texte
jusqu’à le rendre hégémonique,
dans la force supposée de sa discursivité
qui est, là, totalement rompue, éclatée, en lambeaux.
Et puis laisser la place à nouveau à la couleur… pure ?… vide ?…
Et à l’obscurité, enfin… |