Quand je me suis senti libéré
de la possible emprise
de mon métier d’architecte,
j’osai enfin aborder la sculpture ;
ce fut une révélation.
Je savais penser et projeter
le vide et le plein
par ce précédent « métier ».
Mais je jouissais maintenant
de la sensualité de la terre qui les créait
dans l’énergie et la fébrilité du geste immédiat,
sans médiation, sans délais, sans compromis.
Ce fut l’accord avec des formes plus intimes,
des sujets… que l’on touche…avec passion ;
sujets qui suscitent angles et courbes,
arêtes vives et rondeurs alanguies…
L’autre révélation :
celle de la transmutation de la terre
en cire puis en bronze
par le génie artisanal des fondeurs…
Et puis j’ai essayé d’autres matériaux...
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Once I felt that I was free
of the hold my work as an architect
might still have on me,
I at last dared to approach sculpture.
It was a revelation.
Thanks to my previous craft
I had learnt how to think and project
in terms of matter and void.
But now I could enjoy
the sensuality of the earth that had created them
in all the energy and feverishness of the immediate gesture,
spontaneously and uncompromisingly.
This signified harmony with more intimate shapes,
subjects…one touches…passionately,
subjects that evoke angles and curves,
in their sharpness and languidness…
The other revelation was
the transmutation of earth into wax
and then into bronze
through the craftsmanship of the casters.
Then I decided to try some new materials...
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